Nouvelles du WE

9e Nuit des trophées et des récompenses

Cette année, elle a eu lieu le samedi 29 octobre en présence du maire Gérard Duclos, de Dominique Gonella maire de Marsolan, de plusieurs conseillers municipaux, certains étant aussi présidents d'associations sportives. Aussi, tous les deux ans, l'OMS (Office municipal des sports) avec la mairie de Lectoure et l'ensemble des associations, récompense dans chaque association un dirigeant, un entraîneur et un sportif ou un groupe de sportifs choisis par leur club au cours d'une cérémonie de remise de trophées. La récompense est un très beau trophée transparent rectangulaire dont un coin supérieur est bleu, un médaillon au centre avec, gravés, les emblèmes du sport, et en bas l'inscription rappelant l'événement. Ces trophés ont été remis au cours d'une soirée comprenant un repas avec plus de 360 convives, la remise des prix et un spectacle proposé par la compagnie perpignanaise «Les succès fous».

Félicitations aux personnes désignées par le club pour recevoir le trophée L'USL rugby : dirigeant, Pascal Marti ; sportif, Cédric Giordano ; entraîneuses, Marine Sabbadin, Audrey Bettin, Gwenaëlle Bettin.

Match USL- MARCIAC

Belle Victoire de l'USL contre Marciac: 33 à 9

On redoutait cette équipe qui avait marqué plus de 80 points lors des 3 premiers matchs de championnat. Marciac n'était pas venu faire de la figuration. En effet, certains supporters de l'USL ont pu entendre que les entraineurs des visiteurs, lors de l'échauffement, motivaient leur troupe en leur serinant que les joueurs de Lectoure n'étaient pas des guerriers et que c'était à eux à engager le combat. Mais, nous avons pu nous rendre compte, dès le début du match, que les joueurs de l'USL étaient prêts et avaient du répondant. C'est d'ailleurs, lors d'une petite échauffourée, que RODES s'échappa magistralement et alla pointer le premier essai. Les Marciacais ont eu du mal à s'en remettre. L'USL montre, alors, toute sa détermination et marquera 3 nouveaux essais, deux par les avants sur de merveilleux "groupé-pénétrants" et un par une superbe attaque des 3/4. Entre-temps, MARCHI, fera gonfler le score avec des coups de pied de plus en plus réguliers. Marciac, dominé dans tous les domaines, aura beau dire que son équipe n'était pas au complet, mais si les avants et 3/4 Lectourois jouent le rugby pratiqué ce dimanche, il sera difficile de venir gagner à Ernest Vila. Maintenant, nous attendons la confirmation dimanche à Juillan.

Malheureusement, ce dimanche, la Réserve n'a pas pu monter toutes ses qualités à cause du forfait de Marciac.

LES AUTRES MATCHS DE LA POULE

Pouyastruc assure l'essentiel contre Vic Fezensac: 18 à 3

Dès le coup d'envoi, les locaux occupent le camp adverse. à la 2e minute, un maul pénétrant des 50 aux 22 m gersois semble ouvrir les portes de la victoire aux Pouyastrucais. Mais il n'en est rien car les visiteurs se défendent bec et ongles. À force de pourrir le jeu, ils ouvrent la marque par leur arrière Gélas (10e). Les locaux manquent de collectif et de pénétration et ne déflorent leur « planchot » que sur pénalité de Sarraméa (23e). Le match est haché par un arbitrage à contresens. Avant la pause, un énorme maul pénétrant des « noirs » aboutit à un essai collectif (30e). Rien n'est fait, d'autant que les cartons jaunes commencent à tomber. Pourtant, « Bonno » secoue la meute noire. Les Gersois se mettent à la faute et Villembits améliore le score sur pénalité : 13-3 (55e). En fin de 2e mi-temps, bien que réduits à 13 contre 15, puis 14, les Pouyastrucais multiplient les mauls dévastateurs. Aucune incursion sur le côté des Gersois ne sera sanctionnée. Enfin, à la 70e, Pivetta marque le 2e essai qui assure la victoire des locaux. Jusqu'à la fin, on croit au bonus offensif, les « noirs » balayant sans cesse la terre promise. Peinte perdue. Pouyastruc assure l'essentiel et empoche les 4 points de la victoire.

SOMR juste devant Magnoac: Castelnau-Magnoac 12-Somr 18

Peu à retenir de ce match brouillon, tant du côté de Magnoac que de Maubourguet. Par contre, beaucoup à retenir compte tenu du grand nombre de pénalités sifflées par Dominique Jordy, excellent tout au long de la partie. Dans un tel contexte, seuls les buteurs vont faire la différence et à ce jeu, c'est Nadal, avec 6 pénalités, qui donne la victoire au Somr. Plus de précision, plus d'adresse que l'adversaire qui n'en rentrera que quatre. Le Somr, gêné par le pack « bleu », sera dominé dans l'alignement. Les « rouge et blanc » se montreront par deux fois dangereux avec quatre actions venues des arrières, avec en fer de lance Gerling, devenu centre pour ce match. Deux beaux mouvements initiés par Laffont échoueront de peu, la finition n'étant pas au rendez-vous. Magnoac a beaucoup joué autour de son n° 8 Gratianne, qui s'est retrouvé bien des fois esseulé et a manqué de soutien. Dans les dernières minutes et dans les 20 m du Somr, les « bleu » vont se montrer dangereux, pilonnant les 10 mètres, flirtant avec la ligne sans jamais trouver la solution pour percer la défense et c'est Dominguez qui réussira juste à dégager son camp. Nadal aura passé la première pénalité dès la 3e minute et après chaque tentative réussie, Barthe ramènera les siens au score également sur pénalités, si bien qu'à l'heure de jeu, le score était de 12-12.

Juillan à l'arraché: ESCA 21 - JUILLAN 24

Si nous omettons de parler des fautes au sol, des fautes de main, des approximations, des mauvais choix, et ce des deux côtés, nous pouvons dire que nous avons assisté, hier, aux Lanettes, à une fort belle rencontre. Il reste donc seulement à mettre en valeur une poignée de minutes dans chaque camp, moins encore chez les locaux qui, mis à part une occasion franche d'essai en fin de match, ne devaient opposer aux Juillanais que la précision de leurs buteurs. À l'image de Baldi qui plantait la première banderille suite à une « valise » au ras de sa mêlée, les visiteurs se montraient plus réalistes. Ils arrivaient à recentrer le jeu sur leurs avants et parvenaient à passer une seconde fois la ligne, grâce à une pénaltouche bien négociée par Alvès. En fin de rencontre, malgré leur baroud d'honneur, les gars des Côteaux n'arrivaient pas à inverser la tendance. Privilégiant le jeu à la main sur leurs pénalités, ils négligeaient ainsi un match nul qu'aurait pu arracher Claverie.